Il fait bon vivre et... respirer sur l’agglo ! Nombreux sont d’ailleurs les habitants qui vantent la qualité de l’air marin des Sables d’Olonne et des communes rétro littorales de l’Ile d’Olonne, Sainte-Foy, Saint-Mathurin et Vairé. Reste que les activités humaines ont un impact direct sur la qualité de l’air et la santé des habitants. Pour préserver cette richesse immatérielle, l’Agglomération a décidé, via son Plan Climat Air Energie (PCAET), de réduire de 30 %, à l’horizon 2050, toutes les émissions de polluants.
Pour atteindre son objectif, l’Agglomération a adhéré à Air Pays de la Loire, association en charge de la qualité de l'air, et s'est portée volontaire pour tester un dispositif innovant de mesures instantanées de la qualité de l'air. Baptisée LSO QualitAIR, cette expérimentation a été co-construite avec Geoptis, filiale de La Poste et Atmotrack, premier opérateur privé de la qualité de l'air en Europe. Ce projet bénéficie du soutien financier de la Région des Pays de la Loire.
Des micro-capteurs bien dans l'air du temps !
Mais en quoi consiste le projet LSO qualitAir ? Le principe est simple et repose sur l’utilisation d’un outil efficace, fiable, facile à mettre en oeuvre et accessible financièrement : le micro-capteur Atmotrack. Cette merveille de technologie permettra d’obtenir des données hyperlocales qui seront combinées avec les outils de modélisation de qualité de l’air déjà disponibles sur le territoire régional.
Pour obtenir ces données « sur mesure », un dispositif mixte a été installé début mars sur le territoire de l’agglomération des Sables d’Olonne. Il permettra d’évaluer les concentrations de 3 polluants majeurs : les particules fines PM1, PM2.5 et PM10 produites par le trafic routier, le chauffage ou les activités industrielles et qui représentent un risque pour la santé (augmentation du risque de maladies respiratoires).
Dispositif mis en place sur l'Agglo des Sables
- 1 micro-capteur en zone urbaine et près de la plage : rue Nicot, sur les bâtiments de la Poste.
- 1 micro-capteur en zone urbaine et à proximité d’axes routiers fréquentés : 6 avenue du Passage du Bois, à proximité de la mairie annexe du Château d’Olonne.
- 4 micro-capteurs mobiles installés sur des véhicules de la Poste qui sillonnent les zones urbaines et se rendent non seulement sur les Sables d’Olonne mais également sur les communes rétro-littorales.
Les objectifs poursuivis à travers l’expérimentation LSO qualitAir
1 - Permettre à l’Agglomération des Sables d’Olonne de disposer de données précises sur la qualité de l’air qui permettront des prises de décision éclairées dans le cadre du PCAET.
Au bout d’un an, en s’appuyant sur les mesures collectées par les micro-capteurs et en les croisant avec d’autres données ainsi que des modèles de dispersion de la pollution atmosphérique, les ingénieurs d’Air Pays de la Loire établiront :
- une modélisation annuelle de la qualité de l’air sur l’Agglomération (cartographie annuelle des niveaux de pollution),
- un rapport annuel (analyse complète et détaillée de la qualité de l’air qui permettra d’identifier les secteurs préservés et ceux pour lesquels il sera nécessaire d’agir).
2 - Tester et perfectionner un process facile à mettre en place, financièrement accessible , et qui sera ensuite proposé à l’ensemble des villes et EPCI de la Région ne bénéficiant pas de station de mesure.
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