Un mur chasse mer pour repousser l'assaut des vagues aux Sables d'Olonne

Céline, Ciaran et Domingos. Trois coups de vents en une semaine.

Impressionnantes car conjuguées aux grandes marées, ces trois tempêtes auront bien décoiffé la côte, les communes rétro-littorales et le remblai.

Si quelques dégâts matériels sont à déplorer, la mer a surtout frappé de plein fouet nos ouvrages côtiers et profondément griffé une partie de la dune sauvage. Avec la montée des eaux et une météo de plus en plus capricieuse, la violence des vagues est vouée à se répéter et les blessures de notre littoral à se creuser.

Si l’Agglo a investi 2,3 M€ entre 2018 et 2022 pour anticiper l’accélération de la montée des eaux, elle devra investir 6,4 M€ sur la seule année 2024 pour réaliser les travaux de protection et d’adaptation nécessaires sur le long terme.

 

Une explosion des coûts qui impose à notre collectivité d’activer la taxe GEMAPI, selon les recommandations de la Chambre Régionale des Comptes, afin de disposer de capacités financières dédiées pour nous adapter à la montée des eaux.

L’objectif n’est pas de faire reculer la mer.

Elle gardera son lit et nous aussi. Il s’agit plutôt de se donner les moyens de s’adapter en périphérie. Cette stratégie se traduit notamment par la construction d’un mur chasse-mer sur le remblai ou encore par la restauration complète de l’écluse de la Rocade, financée à 100 % par l’État

Les investissements 2024 pour se protéger des assauts de la mer

  • 2 M€ pour construire le mur chasse-mer de la promenade Godet
  • 1,85 M€ pour la restauration et l’automatisation de l’écluse de la Rocade
  • 1,13 M€ pour la création d’une digue à Tanchet
  • 600 000 € pour créer un perré au niveau de la base de mer
  • 300 000 € pour achever la risberme et le mur chasse-mer de la promenade Clemenceau
  • 300 000 € pour réaliser divers travaux de renforcements des ouvrages existants et des études pour l’avenir